
Comment travailler la main gauche dans les morceaux de Ludovico Einaudi ?
Bien sûr, le piano c’est difficile.
Pour avoir de bonnes sensations, il faut travailler.
Quand je parle de sensations, je pense au plaisir de se sentir transporté au piano.
Jouer avec des nuances.
Et faire des sons irrésistibles sur son piano.
Tout est fluide et magnifique.
108 réponses
Bonjour Aurélie,
Je m’aperçois avec plaisir en lisant ton article sur les bonnes et mauvaises pratiques, que je respecte déjà beaucoup cela instinctivement, mais je dois faire un certain nombre d’erreurs car il m’est arrivé d’attraper un tendinite au coude gauche, a regarder de plus près.
A+
Jean luc
Merci Aurélie, pour tes conseils d’aujourd’hui. J’ai tendance à préférer les doigts forts… je vais veiller à modifier cela.
Hélas, je suis obligée de « bidouiller » mes doigtés de main gauche : arthrose cervicale oblige, elle m’a fait perdre sensibilité et force en partie, aux 4ème et 5ème.
La vieillesse, quel naufrage !
Bonjour Aurélie, ma réflexion est qu’au delà de la position des doigts sur le clavier, il doit s’établir une connexion entre le toucher et la sensation enregistrée par le cerveau. C’est je crois ce qui empêche la mémorisation d’un doigté inconfortable ou douloureux qui pose problème et qui produira un mauvais accord ou un son dissonant que l’oreille repèrera immédiatement. En effet les deux sens que nous utilisons d’ordinaire le plus sont la vue et l’ouïe. Ce qui explique que les pianistes aveugles apprennent plus vite la maîtrise du clavier car c’est le toucher qui est chez eux le plus développé. Aussi la lecture de la partition et du doigté choisi ou déterminé doit le plus rapidement possible se transposer dans le mental tout comme font les pilotes d’avions de chasse qui répètent les yeux fermés les gestes qu’ils feront à la parade. Maintenant, c’est plus facile à dire qu’à faire…
Cordialement,
Roger
Bonjour Aurélie, lorsque j’ai attrapé le bon doigté, j’ai la sensation agréable de jouer physiquement les touches du clavier!
Bonjour Aurélie,
Sans un doigté adapté au morceau joué, qu’il faut définir au début du déchiffrage, pas d’aisance et de fluidité dans le jeu plus tard dans l’apprentissage du morceau, et difficile d’augmenter le tempo, peut être que certaines tendinites peuvent être déclenchées par un mauvais choix de doigté avec la répétition de mauvaises positions, qu’en pensez vous?
très interessant cet article… déjà je remarque que certains morceaux de musique contemporaine, adaptés pour le piano (variété, films..) sont bien plus difficiles a « doigter » que les morceaux classiques, qui ont été conçus dès le début pour le piano.
j’en fais l’expérience avec une jolie adaptation de « la mer », que j’ai récupérée, et ui n’est pas difficile a jouer, mais pour les doigés c’est une autre histoire… Parfois le doigté semble curieux mais il dépend de « ce qui vient après » et parfois, on a aucun choix, même si ça semble un peu bizarre. j’utilise aussi parfois des changements de doigts sur la même note.Il m’arrive encore de jouer un début avec un doigté, et de rejouer avec un autre la fois suivante parce qu’ils conviennent aussi bien. Quand j’hésite, j’essaie de faire tomber ça naturellement; exemple: main gauche pouce sur le do serrure, si je dois jouer un sol ensuite, je descends naturellement la main gauche et j’arrive avec un 4 sur le sol, même si d’instinct, j’aurais pu mettre un autre doigt comme le 3.
enfin je suis tout cela avec un grand interet. merci
Bonjour Aurélie. Avant de jouer une partition, j’observe, comme tu le dis plus haut, sur quelles notes je vais placer mes doigts. Ce n’est pas toujours facile mais avec de la réflexion on y arrive. Parfois oui les doigtés sont écrits mais je ne les respecte pas toujours car certains pour moi sont difficiles alors qu’en les changeant deviennent faciles. Je les note bien sûr. Le principal n’est-il pas de jouer en respectant le rythme, le tempo, les nuances… avec quels doigts le pianiste joue, ce n’est pas cela que le public regarde. Il l’écoute, même en regardant ses doigts courir sur le clavier, pour le public qu’il joue avec un doigt ou un autre, peu importe. C’est le pianiste qui décide avec quels doigts il joue. Enfin c’est mon avis. Danielle
Bonjour Aurélie,
Sujet très intéressant, souvent tiraillée entre le confort d un doigté et celui préconisé, c est souvent le 4ème doigt qui me pose un problème notamment à la main gauche. D autre part, oui, il faut vraiment très vite se corriger pour ne pas prendre de mauvaises habitudes qui vont rester en mémoire, mais c est possible s il ont en prend conscience rapidement.
Bonne journée Aurélie
Stan
Bonjour Aurélie, j’ai lu quelque part que certains clavecinistes de l’époque baroque n’utilisaient que 8 doigts… est ce vrai ? Bravo pour ton blog et tes conseils RP