Concert virtuel, c’est demain… et c’est unique.
Demain, samedi 21 juin à 18h30 (heure de Paris), nous vivrons un moment à part :
le concert final du Coup de Boost 2025.
🎶 Ce n’est pas juste un concert.
C’est le fruit de semaines de travail, de persévérance, de doutes et de dépassement de soi.
C’est un partage. Un instant suspendu.
Un moment pour vibrer ensemble.
12 réponses
Bonjour Aurélie,
Merci de nous faire partager le fruit de ton travail. Ce que tu dis de Satie : j’y souscris à 200% ! Satie est en dehors de tout. En avance sur son époque, avant-gardiste etc. Oui. C’est vrai que les titres des morceaux sont déroutants. Et encore plus ses conseils. Pour ma part, je ne cherche pas à comprendre, ni les uns, ni les autres. En fait, c’est à nous de trouver la voie. C’est un peu comme l’absence des barres de mesure. Pense au tableau de Magritte : ceci n’est pas une pipe. Je crois que le même esprit préside à l’art de composer du peintre et du musicien. Ce n’est pas une musique pour « initiés », puisque la technique ne nous torture pas. C’est une musique …. pour musiciens. (Au fait, connais-tu le pourquoi des titres des morceaux de clavecin ? Je n’ai jamais trouvé).
Je n’ai jamais voulu en jouer. Comme dit Christine, cela demande un vrai lâcher-prise. Mon ressenti : une solitude profonde et beaucoup de tristesse. Mais ce n’est pas noir. C’est très troublant, je me sens très proche de cette musique qui exprime certains de mes états d’âme. Je voudrais la jouer sans avoir à l’apprendre, c’est la première fois que ça m’arrive.
Bonne soirée Aurélie. Ta complice sonore,
Claire
Bonsoir Claire,
Merci pour ta lecture si fine et ton regard si sensible sur Satie. Tu mets des mots très justes sur ce qui rend sa musique si particulière, insaisissable, presque flottante. J’adore l’idée du parallèle avec Magritte — « ceci n’est pas une pipe »… c’est tellement ça ! Satie joue avec les codes, les titres, la forme même de la musique.
Ce que tu dis de ton ressenti est très fort. Cette envie de la jouer sans avoir à l’apprendre, c’est tellement révélateur… comme si elle existait déjà en toi. Peut-être qu’un jour, tu te laisseras porter, sans attente, juste pour le plaisir de l’effleurer. Et tu verras bien où elle t’emmène.
Pour les titres de clavecin, tu ouvres une autre porte pleine de mystère ! Couperin, par exemple, ne donne pas toujours les clés. Et c’est peut-être mieux comme ça ? Un peu comme Satie finalement : il laisse à chacun la liberté de ressentir.
Merci encore pour ce magnifique partage. Je suis très touchée.
À bientôt complice sonore
Aurélie
Je ne connaissais pas cette gnossiienne. Musique envoûtante, l’esprit s’envole. C’est un moment unique….
Hélène
Merci Hélène pour ton si joli message
Je suis ravie que tu aies découvert cette Gnossienne. Satie a ce don rare de nous faire voyager très loin avec très peu de notes.
Contente que la magie ait opéré pour toi aussi ✨
À bientôt,
Aurélie
Bonjour Aurélie et merci pour cette démo envoûtante..
Cela me fait penser à certains MODES..
Me trompais je?
Bonjour Pierre, oui, Satie utilise le modes pour créer cette atmoshère si particulière. Bien joué !
Bonjour Aurélie,
Personnellement je n’accroche pas du tout avec cette Gnossienne n°3. Au bout d’un moment je m’ennuie, ça devient lassant.
Je préfère nettement la n°1 dont la mélodie me « touche » d’avantage. Je me sens dans un environnement différent, mystérieux et lumineux.
Belle journée,
Jean-Pierre
Bonjour Jean-Pierre,
Merci beaucoup pour ton message et ton ressenti sincère, c’est toujours précieux à lire !
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire. La Gnossienne n°3 a une atmosphère très épurée, presque dépouillée… et ce côté répétitif peut en effet donner une impression de lenteur, voire de lassitude si on n’accroche pas à sa couleur un peu énigmatique.
La n°1, avec sa mélodie plus marquée et cette lumière un peu étrange qu’elle dégage, touche souvent plus directement.
Merci encore pour ton retour, et au plaisir d’échanger à nouveau autour de ces petites perles musicales.
Très belle journée à toi aussi,
Aurélie
Merci Aurélie pour ce moment de rêve. Fascinant Satie ! on plonge dans un monde très particulier. On aimerait que ça ne s’arrête jamais. On a l’impression, d’ailleurs, que ce morceau n’a ni début ni fin mais tout Satie est là.
Colette
Merci Colette pour ton si beau message,
Avec Satie, on entre dans une bulle hors du temps, un univers suspendu, où tout est suggestion, nuance, silence presque.
C’est vrai, on ne sait plus très bien quand ça commence, ni vraiment quand ça finit — comme un rêve qu’on prolonge un peu, du bout des doigts…
À très bientôt j’espère pour d’autres voyages musicaux !
Aurélie
Bonjour Aurélie , pour moi cette gnossienne est une des mes préférées avec la 4 et c’est mon moment méditatif, mystérieux et envoûtant quand je la joue.
Je l’ai gardée en mémoire dans mon répertoire de morceaux préférés et j’aime bien la jouer le soir ou au petit matin , je me permets beaucoup de liberté
d’interprétation selon l’humeur du moment . Je l’ai apprise toute seule il y a plus d’un an, (je ne t’avais pas encore comme prof hélas) c’est un des premiers morceaux que j’ai posté sur ton site d’ailleurs avec la 1. Merci de rappeler l’univers de Satie qui a l’air simple mais peut être difficile à interpréter car il demande à mon sens un lâcher prise dans le ressenti et le mystère de son atmosphère.
Bonjour Christine
Et oui, tu as tout à fait raison : derrière son apparente simplicité, Satie demande un vrai travail intérieur, un lâcher prise presque spirituel. Ce n’est pas tant la technique qui pose question, mais l’intention, le souffle, le silence entre les notes… Et ça, tu sembles l’avoir compris instinctivement depuis le début
Merci pour ton partage si personnel.
À très vite,
Aurélie ✨