L’ABC Des Dièses Et Bémols : Décodage Simple Pour Passionnés De Musique
Toutes les musiques sont construites sur une échelle sonore prédéterminée. En fonction de l’échelle utilisée, nous avons des notes naturelles ou bien des notes altérées. Le plus habituel est d’avoir un mélange de notes naturelles et de notes altérées.
38 Responses
Bonjour Aurélie,
Merci pour l’article.
Comment fais-tu avec tes élèves pour les accords ? Leur enseignes-tu un peu de théorie avant pour savoir quels accords ils peuvent jouer en fonction de la tonalité où ils sont ? Ce qui faciliterait la reconnaissance d’accords par la suite.
Sinon as-tu une méthode particulière pour apprendre à les reconnaître ?
Bonjour Alexandre,
merci pour ta patience, je découvre ton commentaire aujourd’hui !
Pour apprendre les accords aux débutants, je commence par leur faire jouer et ensuite je théorise. Quand il sont plus avancés, je leur explique les tonalités et les accords qui en découlent 🙂
Bonjour Aurélie,
Ton article m’a beaucoup intéressée. Je n’ai pas du tout l’oreille absolue, mais j’avoue que faire les exercices proposés me tente. Je suis prête à faire tout ce qui fera de moi une meilleure pianiste avec des interprétations plus mélodieuses et agréables à entendre.
Merci pour tes conseils, à moi de me mettre au travail.
Bye
Louise
Bonjour Louise,
merci pour ton commentaire. Tu as la bonne démarche : tout tenter pour t’améliorer. Tu as parfaitement raison d’avoir cet état d’esprit. En étant ouverte, tu vas tenter cdes nouvelles choses et trouver ce qui te convient et te fait progresser. A bientôt !
Bonjour Aurélie,
Dans mon idée l’oreille absolue était dans les gènes ! Bien sûr tout s’apprend à conditions du mettre du cœur… et du temps. Je suis comme certainement beaucoup de monde, pas fichue de mettre un nom sur un son ! la concentration doit aussi faire partie de l’apprentissage.
je vais suivre ton conseil , une mélodie et voyons ce que cela donne .
Bonjour dominique,
oui ça vaut le coup de se faire confiance et d’apprendre à écouter en profondeur. Même si on n’a pas l’oreille absolue, on peut s’amuser à chercher et qui sait ? … A trouver !
Bonjour Aurélie,
Je compare la musique avec une langue étrangère que l’on apprendrait en immersion dans le pays. L’oreille absolue c’est la transcription cérébrale des sons renvoyés par l’instrument. L’écriture sur la portée, c’est la traduction des sons entendus ou à interpréter. Il m’arrive de pianoter comme font les enfants quelques notes sans partition en jouant à l’oreille un court extrait simple d’un morceau connu. ça sonne juste et c’est agréable. Mais j’aime le solfège, ses mystères, la découverte du rapport logique entre l’harmonie dégagée par un morceau écrit, son rythme, ses couleurs et les sensations, le ressenti, le rayonnement, l’expression transmise par des signes choisis par le compositeur.
Bonjour roger,
j’aime l’image de la langue étrangère pour parler de musique.
En tout cas, vous êtes nombreux sur ce blog à aimer le solfège, çafait plaisir !
Bonjour Aurélie,
Pour répondre à ta question, je me classe dans la catégorie interprète.
J’essaie de faire au mieux au travers de la formation pour pouvoir jouer à l’avenir des partitions sans trop les trahir. Je n’aurais jamais les connaissances nécessaires à la composition digne de ce nom. Je possède un Clavinova et un Genos comme tu le sais. Quand j’aurai l’envie de jouer du moderne, j’aurais la possibilité de mélanger des sons, d’ajouter de jolis rythmes sur des accords. Mais cela restera de l’assemblage et non de la composition .C’est de l’exploitation de moyens techniques à disposition. Donc, je pense rester un interprète qui essayera de donner le meilleur de lui-même face à son clavier.
Je te souhaite une bonne journée. Amicalement.
Bonjour Jean-Marc,
merci pout ton message, cela me permet de mieux te connaître. C’est toujours interessant d’avoir les retours des membres des formaitons.
Je n’ai pas l’oreille absolue, ce qui est pour moi certainement un don de la nature ?
J’ai déjà essayé de reproduire au piano une petite mélodie entendue plusieurs fois à l’oreille mais j’y vais à tâtons, cela me demande beaucoup de temps. On peut toujours commencer à jouer du piano avec la méthode orale puisque l’on se fait plaisir immédiatement, c’est le but recherché a priori. Mais pour moi le solfège est essentiel et très utile. Il sert à nous faire comprendre et connaître tout l’univers que compose la musique. Jouer c’est une chose mais il faut savoir de quoi on parle. Personnellement je ne trouve pas le solfège rébarbatif, bien au contraire. Si on le prend sous forme de jeux, il devient très intéressant. Pour devenir un vrai musicien dans l’âme, le solfège ne doit pas être négligé. La musique, c’est du temps, de la persévérance, de la passion avant tout. Voilà ce que je pense Aurélie. Danielle
Bonjour Danielle,
merci pour ton témoignage, c’est interessant 🙂
Bonsoir,
Depuis toute petite j’adore le solfège j’ai supplié mon papa de m’y inscrire dès mes 7 ans . Nous allions en famille au concert philharmonique et en rentrant mon papa me demandait les notes du thème principal ce que je réussissait facilement. Depuis toute petite j’entends le nom des notes et non la mélodie ce qui est parfois gênant mais bon c’est comme ça! Si j’ai un passage difficile à exécuter au piano je dis tout haut le nom des notes de la mélodie et cela m’aide beaucoup. Ai je l’oreille absolue je n’en sais rien!
Bonjour,
ça y ressemble à l’oreille absolue. Je ne sais pas exactement sur quels sont les critères, mais je ne serais pas étonnée qu’entendre le nom des notes en soit un 🙂
Bonjour,
Convenons tout de même que le solfège devient assez vite indispensable.
Sauf à improviser tout le temps, c’est tout de même de la musique écrite que l’on joue. Et tout se complexifie assez vite d’autant qu’il faut gérer deux portées en même temps voire 3 dans certaines œuvres (comme les Bachianas brasileiras n°4 de Villa-Lobos pour ne prendre que cette œuvre- à pour exemple).
Je vais faire un aveu : j’ai adoré le solfège. Le seul domaine où j’étais franchement faiblard, c’était la dictée.
Mais pour le reste…On pouvait avoir des rythmes tordus, avec des mesures asymétriques (voire franchement « extra-terrestres » comme des 5 1/4 / 8 par exemple – 5 un quart sur 8), des clés devant chaque note (rappelons : deux clés de sol, 4 clés d’ut et 2 clés de fa), voire des changements de mesure tout le temps (on passe de 2/4 à 3/8 par exemple).
Du solfège manuscrit aussi (Ah!es solfèges manuscrits de lavignac !)
Le tout devant être chanté avec justesse ce qui était souvent le plus difficile d’autant que les morceaux pouvaient être écrits par des compositeurs contemporains.
Avec bien sûr un accompagnement au piano. Accompagnement souvent conçu pour dérouter l’élève aussi bien rythmiquement qu’au niveau de la justesse en jouant sur des dissonances …Ce qui au fond est très formateur je trouve.
Le solfège c’est un jeu et il faut le prendre comme tel. Un peu comme les mots croisés ou le sudoku.
Bonjour Bruno,
j’aime bien votre idée que le solfège est un jeu un peu comme les mots croisés ou le sudoku.
En tout cas, je vois que nous avons eu la même école avec les 7 clés, les équivalences rythmiques, la transposition et le chant accompagné. Cela rappelle des souvenirs.
PS Merci pour ces messages et sujets de réflexion, ça interpelle , et aide aussi à relativiser!
Bonjour Aurélie,
Ayant été élevée, dès ma plus tendre enfance, à côté du piano maternel, toujours ouvert!, j’ai développé, je crois, l’oreille absolue (j’ai aussi étudié le violon dès l’âge de 5 ans), mais, petit problème, mon « la » est un ton plus bas que le « la » actuel ! Et, quand j’ai travaillé en orchestre, cela m’a un peu génée…En fait, toute note entendue m’ impose , en quelque sorte son nom, c’est à la fois une aide et une gêne quand il y a ce décalage! Au piano, quand je travaille, ce « décalage » tend à disparaître, mais quand j’écoute une vidéo d’un morceau inconnu, j’ai toujours un doute…Alors, je ne suis plus sûre de rien!
Mais, peu importe, les phrases musicales s’enchaînent assez bien dans ma tête, et, au fond, c’est peut être ça le plus utile pour avancer.
Cela dit , et par ailleurs, je serais incapable de reproduire, au piano, uniquement à l’oreille, un e musique inconnue , entendue juste une fois, or ce don là existe, parfois chez de très jeunes enfants, pour moi, c’est presque un miracle!
Alors, en ce qui me concerne, un grand erci aux outils précieux qu’un solfěge bien expliqué nous apporte pour comprendre et apprendre les notions de base de la rythmique et de l’harmonie!
PS Merci pour ces messages et sujets de réflexion, ça interpelle , et aide aussi à relativiser!
Bonjour,
Il ne faut pas oublier non plus que la note de référence, le la du diapason correspond à une certaine fréquence . Car le son, c’est d’abord cela, une onde qui se mesure en hertz. Or, la valeur du diapason a pû varier considérablement dans le temps.
Voir ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Diapason
Bonjour Jacqueline,
merci pour votre commentaire. Oui, c’est bon de reflechir sur ces notions et son propre vécu.
C’est drôle tout de même d’être un ton plus bas 🙂
P.S. : Les fruits confits sont à tomber par terre !
Super, pour les fruits confits! Mais ,prends garde au « Limoncello »!, ça s’avale comme du petit lait, mais ça pourrait…embrouiller un peu les doigts, au piano, (oreille absolue ou pas!!!)
Bonjour,
Je ne pense pas avoir l’oreille absolue mais l’oreille musicale, oui. Je suis capable de chanter, dès la 1ére ecoute, une chanson que je viens d’écouter.
L’oreille absolue, un rêve, je ne sais pas…
Bonne journée.
Bonjour Marie-Christine,
merci pour ta réponse 🙂
C’est déjà bien de pouvoir chanter juste aprèsla première écoute. Reste à savoir quels sont les critères exactes de l’oreille absolue.
je précise la sonate « clair de lune » de Beethoven ou de la suite Begamasque de Debussy.
Oui tu fais bien de préciser 🙂
Bonjour Aurélie,
Je dis que les partitions sont la mémoire du temps passé. Que resterait-il de ces merveilleuses œuvres s’ils s’agissaient de transmission orale. Les musiciens Mozart, Chopin etc.. nous ont transmis leurs créations grâce à l’écriture musicale. Connaître le solfège est pour moi une liberté. La liberté de pouvoir déchiffrer, comprendre, interpréter des œuvres fidèlement. Par voie orale peut-on reproduire avec justesse la complexité de composition telle que l’étude révolutionnaire de Chopin, la sonate « clair de lune »etc.. sans dénaturer l’écriture du musicien. Que resterait-il de nos jours ? Je pense qu’avoir l’oreille absolue est une chose inné. Après avec de l’entrainement à écouter des sons, cela peut permettre d’affiner son écoute et évoluer vers une oreille relative. Par curiosité j’ai suivi pendant un quart d’heure (sur une durée de 2 heures)sur youtube un homme d’une trentaine d’année qui prétendait apprendre à jouer du piano à ceux qui le suivait. IL y avait un chat et de nombreux amateurs. Le thème était la musique de Game of Thrones. Il parlait de quart de ton, une note en clé de fa était « une grosse basse », une seconde « une deuxième grosse basse « . Il essayait d’expliquer comment reproduire la musique à l’oreille. Il ne connaissait rien au solfège, c’était une évidence. J’ai assisté à une catastrophe. Comment est-ce possible de dénaturer un tel instrument et de faire croire qu’il suffit d’un simple claquement de doigts pour y parvenir. Passons sur cet histoire déplorable, çà me fait du bien d’en parler, tellement j’étais dégouté.
Est-ce mieux d’écouter l’histoire d’un livre ou d’avoir le livre entre les mains et de le lire soi-même ?
Amicalement
Bonjour Jean-Marc,
C’est vrai que l’écriture musicale est indispensable pour garder une trace des musiques du passée.
C’était d’ailleurs le seul moyen de garder une trace jusqu’à une époque pas si lointaine. Mais, sommes-nous vraiment sûr à 100% d’être fidèle à l’auteur quand on interpréte l’oeuvre. Il y atant de différences d’interprétation entre les musiciens.
Merci pour ton commentaire 🙂
Bonjour,
Je suis étonnée de lire que l’oreille absolue peut s’acquérir. L’oreille relative se travaille, mais pour l’oreille absolue…. je suis très sceptique.
On peut aussi apprendre le solfège et l’instrument facilement, ce dernier faisant mieux « digérer » le premier…
Merci pour vos avis.
Bonjour Claire,
je ne suis pas spécialiste de l’oreille absolue (loin de là) mais certains prétendent qu’elle s’acquiert. Alors, je reste ouverte à la question.
De mon point de vue, l’oreille absolue est innée, acquise à la naissance. J’ai moi même l’oreille relative et dans mon entourage, j’ai au moins 3 personnes avec l’oreille absolue : de naissance.
Bonjour Aurélie,
Je ne sais pas si je vais beaucoup éclairer ta lanterne aujourd’hui mais je ferai des recherches. Je partage complètement ton point de vue : l’oreille absolue, on naît avec ou sans. Chez les Européens on trouve moins d’une personne sur 10 000 avec l’oreille absolue (source Wikipédia pour l’instant), alors quand je vois des pubs pour « développer son oreille absolue », je vois rouge ! Tu as constaté autour de toi, qui te meus dans un univers musical, que tu connaissais 3 personnes. Il me semble que c’est très peu…. et très proche de la réalité. Je dois travailler mon oreille relative (le CNED proposait des exercices… mais moi aussi j’ai été déçue). Chez les Asiatiques, il y a plus d’oreilles absolues : leur langue utilisent différentes hauteur de son pour une même syllabe, qui, du coup, prend une autre signification. Je trouve que c’est un beau cadeau de la nature. Bien sûr, au piano je m’en sers, quand j’écoute, aussi. Je joue de la flûte alto depuis six mois bientôt, et là, pas d’accordeur ! Donc mon oreille vient à mon secours. Dès que j’en saurai plus, je te le ferai savoir. Mes compliments pour la grande qualité de ton travail.
Bonjour Claire,
merci pour ton partage. C’est un vaste sujet, tu sais des choses que je n’avais jamais lues. Je ne connaissais pas cette différence avec les asiatiques. C’est vraiment intéressant.
En tout cas, le travail de la flûte est bon pour l’oreille !
Bonsoir Aurélie,
Merci pour ton commentaire. Je suis toujours contente d’apporter ma modeste pierre à l’édifice.
Quelle angoisse pour la flûtiste en herbe que je suis, si le son n’est pas exact ! Mais c’est une autre histoire !
Né en 1951, formé par la méthode écrite, je suis très faible en dictée musicale (c.-à.d. sans aide du clavier pour vérifier immédiatement les notes par tatonnement), mais je constate que j’arrive plus ou moins à m’accorder mélodiquement avec une musique pure ou une chanson lente entrain d’être diffuséee par la télévision par exemple. Mais la reproduction de l’accompagnement (décortiquer les accords et la basse entendus …) n’est pas du tout à ma portée.
Bonjour Michel,
l’enseignement du solfège à l’ancienne favorisait ceux qui ont l’oreille absolue. Ce qui est dommage, car dans votre cas vous réussissez déjà à vous accorder avec quelques musiques.
Quand aux accords et à l’accompagnement, c’est tout un travail à faire, qui demande ncertain investissement en temps 🙂
Jouer du piano a l’oreille : ça doit être formidable!
Je joue aussi de l’harmonica a l’oreille mais sur une petite partition ou quelques mesures, mais au piano beaucoup d’éléments entrent en jeu comme la mémoire, la dépendance des doigts, le doigté, et puis surtout la persévérance a etudier et reproduire par phrases.
C’est sans doute la mon point faible ou un manque de concentration.
Merci du conseil.
Bonjour Jean-Jacques, jouer d’oreille demande de l’oreille, de la concentration et de la méthode. souvent on veut aller beaucoup trop vite. C’est important de prendre son temps et d’y aller petit à petit.
J’ai écrit un petit article qui pourrait t’aider dans ton cas : https://1piano1blog.com/comment-jouer-doreille/