Quand on parle de Schubert, on évoque souvent ses lieder, ses sonates… mais ses Impromptus opus 90 mériteraient à eux seuls une place au Panthéon des chefs-d’œuvre du piano romantique. Aujourd’hui, je vous propose de plonger dans l’Impromptu opus 90 n°3 et d’explorer cinq interprétations aussi inspirées que différentes.
Composé en 1827, l’Impromptu opus 90 n°3 en sol bémol majeur est une oasis de calme dans l’univers tourmenté de Schubert. Une longue mélodie chantante, soutenue par un accompagnement ondulant, y trace un paysage sonore d’une beauté simple mais poignante. On dirait que Schubert parle directement à notre âme, sans emphase, sans discours — juste avec ce langage universel qu’est la musique.
Chaque note semble suspendue dans le temps, comme une goutte de rosée sur un brin d’herbe au matin. Et pourtant, derrière cette apparente simplicité se cache une écriture pianistique d’une finesse vertigineuse, que seuls les plus grands interprètes savent pleinement révéler.
Le premier choix, celui que j’ai sélectionné pour mon atelier d’analyse avec les membres Prestige, est celui d’Evgeny Kissin, pianiste russe prodige.
Un clin d’œil affectueux à Claude, un abonné fidèle, qui m’a reparlé récemment de Kissin (à propos d’un tout autre compositeur). Ce fut pour moi une invitation à retrouver ce pianiste qui a bercé mes jeunes années musicales. Kissin nous livre ici une interprétation d’une intensité rares, où chaque nuance semble porter l’empreinte d’une vie entière.
Deuxième interprétation : Krystian Zimerman, pianiste polonais, avec une vidéo combinant musique et partition — idéale pour lire l’écriture de Schubert tout en écoutant.
Troisième sur notre liste : Alfred Brendel, pianiste autrichien, reconnu pour son approche analytique et sa compréhension profonde du répertoire classique.
Quatrième interprétation : Vladimir Horowitz, pianiste russo-américain, figure mythique du XXe siècle, célèbre pour sa sonorité inimitable et sa liberté interprétative.
András Schiff, pianiste hongrois, reconnu internationalement pour son affinité exceptionnelle avec Bach, Beethoven et bien sûr Schubert.
Enfin, nous terminons avec Khatia Buniatishvili, pianiste géorgienne au style flamboyant et passionné.
Pour aller encore plus loin, je vous invite à écouter l’excellente émission « La Tribune des critiques de disques » sur France Musique, consacrée aux 4 impromptus opus 90 de Schubert comparés à travers 5 interprétations différentes.
Vous y trouverez des analyses passionnantes, pleines d’érudition… et aussi quelques débats savoureux entre critiques !
Même si votre interprète chéri(e) n’est pas dans cette liste, partagez-le en commentaire ! Après tout, Schubert a le don de toucher chacun à sa manière, et chaque oreille mérite son Impromptu…
🎤 Et pour celles et ceux qui s’intéressent aussi à la prise de parole, à l’entrepreneuriat ou aux conférences inspirantes, je vous invite à découvrir le travail de Maxence Rigottier, un conférencier au parcours singulier.
👉 Visiter le site de Maxence Rigottier
Marche turque de Mozart, quel tempo choisir ? <h2>À chacun sa Marche Turque !</h2>La <em>Marche Turque</em>, c’est un véritable tube du piano classique.Tout le monde
Fast zu Ernst – Robert Schumann Aujourd’hui, j’ai envie de vous faire découvrir un petit bijou souvent méconnu des Scènes d’enfants de Robert Schumann :
Connaissez-vous une personne qui serait intéressée par cette article ? Utilisez les boutons de partage, pour diffuser le plaisir du piano autour de vous.
