L’ABC Des Dièses Et Bémols : Décodage Simple Pour Passionnés De Musique
Toutes les musiques sont construites sur une échelle sonore prédéterminée. En fonction de l’échelle utilisée, nous avons des notes naturelles ou bien des notes altérées. Le plus habituel est d’avoir un mélange de notes naturelles et de notes altérées.
30 Responses
Bonjour
Je vous remercie bcp pour votre explication de l’intérêt des pédales d’un piano droit. C’est excellent et très didactique surtout avec un piano déshabillé on voit tout et on comprend tout. Grand merci une deuxième fois.
Avec plaisir Amina !
Bonjour,
Très très bonne explications des pédales. Cependant une petite critique: Au début de l’explication, on entend un fond musical et c’est vraiment désagréable car on ne comprend pas ce que vous dites. A un moment donné ce fond musical, s’arrête et ouf ! D’un coup on respire ! J’adore la musique, mais quand elle devient envahissante c’est pénible.
Ah, les joies et les peines du montage vidéo 😉
Bonjour,
J’ai une question peut être bête : peut on jouer avec parfois les pieds appuyant sur les deux pédales en même temps afin d’avoir un son doux mais prolongé a la fois ? Est ce que ça abîme le piano ?
À priori je ne vois pas de raison que cela abîme le piano.
Oui on peut, ce n’est pas une question bête du tout.
On utilise la pedale de droite pour la résonance et la pedale de gauche pour jouer dans une nuance plus douce.
Et ça n’abîme pas du tout le piano 🙂
Je suis juste perplexe par rapport au double échappement. Si je ne m’abuse, le double échappement n’existe pas sur les pianos droits. Me trompe-je ?
Je demanderais confirmation à mon accordeur de piano 🙂
Si on s’en réfère à cet article : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9canique_de_r%C3%A9p%C3%A9tition
Le double échappement permet la répétition rapide de notes. Ma professeur m’en avait parlé quand je travaillais l’impromptu N° 4 de Schubert : https://www.youtube.com/watch?v=V0z7mUV5rSc
et m’avait dit que ça n’existait pas sur les pianos droits. Peut-être que ça se fait maintenant sur des pianos récents, je ne sais pas.
Je me suis fait un énorme plaisir en acquérant récemment un piano droit d’occasion ! J’en suis très content, pour le prix où je l’ai racheté, il est de très bonne qualité, je ne pouvais pas le laisser filer sous mon nez ! Le seul ennui est que le pédalier est trop haut et je n’ai pas des grands pieds. En plus, j’ai accentué le phénomène car j’ai posé le piano sur des patins avec isolateurs pour limiter la résonnance au sol. je demanderai à l’accordeur s’il y aurait moyen de régler la hauteur des pédales, mais sinon, existe-t-il un support pour mettre sous le talon ?
Félicitations pour ton achat Raphaël, tu vas avoir encore plus de plaisir au piano : c’est vraiment génial !
Pour la question du support, je comprends parfaitement le problème, certains pédaliers sont assez hauts.
Mais je n’ai jamais vu de support à mettre sous le pédalier.
merci pour ces leçons si clairement expliquées
Au plaisir Luc 🙂
Bonjour,
Petite question : lorsque vous apprenez un nouveau morceau, est-il mieux de l’apprendre tout d’abord sans l’utilisation des pédales et ensuite les inclure (pour mieux gérer leurs utilisations), ou faut-il essayer de tout apprendre en même temps ?
Merci d’avance 🙂
Oui, c’est mieux d’apprendre le morceau d’abord sans pédale.
La pédale est un effet sonore, et on la travaille au moment de l’interprétation.
En mettant la pédale dès le début, tu risquerais de masquer les imperfections…et du coup de jouer de façon approximative, ce qui donnerait une interprétation brumeuse.
Ah bah pour ma part je suis assez fada pour travailler les morceaux directement avec la pédale ! Mais en revanche, je fais beaucoup d’itérations dans le morceau, donc évidemment, les premières itérations sont généralement sans pédale, encore que ça dépend de ce que je travaille.
Si je prends l’exemple de la sérénade sur l’eau de Jacques Hibert, je trouve l’exercice sans pédale assez fade donc peu agréable à travailler.
Merci Aurélie pour ces informations très intéressantes, je ne comprends rien à ces polémiques qui ont plus tendance à m’embrouiller la tête, mais merci de cette vidéo très instructive.
Je possède un vieux clavier électronique sans pédale pour l’instant, en attendant de pouvoir m’offrir un vrai piano.
Florence
Bonjour Florence et merci pour ton commentaire. J’espère que tu pourras bientôt t’offrir une pedale pour avoir encore plus de plaisir à jouer 🙂
Je pense que ce qu’à voulu dire Yasha en écrivant « la pédale du milieu n’est absolument pas une pédale de sourdine comme vous l’indiquez dans votre exposé » c’est en rapport avec la fin de l’article qui n’est pas cohérent avec le début. Car vous écrivez pour le numérique « 3 pédales ? C’est la configuration des pédales du piano à queue : pédale de droite : pédale de résonance ; pédale du milieu : sourdine ; pédale de gauche : pédale douce ou « una corda » » or le piano à queue n’a pas de pédale « sourdine ». Peut-être qu’un numérique a 3 pédales a une pédale sourdine (ça je ne sais pas), mais la phrase « C’est la configuration des pédales du piano à queue » sous-entend que la pédale du milieu est une sourdine dans un piano à queue, et je crois (mais je me trompe peut-être) que c’est cet aspect auquel fait référence yasha dans son commentaire. De même que Claudette 😉
Il me semble que dans un piano à queue :
– la pédale de droite forte (qui fait sustain, levée des étouffoirs, son prolongé) ;
– la pédale du milieu tonale (dite aussi sostenuto) qui permet comme la pédale de droite de faire prolonger le son de certaines notes (car l’étouffoir ne revient pas étouffer la corde), mais la différence avec la pédale forte c’est qu’on peut faire cet effet sur certaines notes du claviers et non toutes les notes. Cette pédale n’est pas présente sur tous les pianos à queue !
– la pédale de gauche transposition (dite aussi douce ou una corda) tout le mécanisme est décalé et le marteau frappe moins de cordes (una corda vient d’une seule corde, même si ce n’est plus tout à fait le cas, mais je n’entre pas dans les détails des différences entre pianos anciens et modernes)
La pédale tonale, comme écrit Yasha, nécessite une technique que j’aimerai d’ailleurs bien apprendre pour la consolation n°3 de Liszt où il faut, si on est puriste, faire durer la basse (main gauche) pendant pas mal de mesure, mais que la basse. Donc il faut utiliser la pédale forte avec changement souvent et régulier, mais aussi la pédale sostenuto pour faire durer la basse et qu’elle ne soit pas coupée, chaque fois qu’on relève la pédale forte. Il doit falloir une sacrée coordination 2 pieds 2 mains si on veut utiliser la pédale forte et sostenuto dans un même morceau, un article et vidéo sur le sujet, serait le bienvenue chère Aurélie !
Merci encore pour tes articles toujours bien écrit (celui-ci fait exception, mais je ne doute que tu le corriges très vite) et simple à comprendre !
J’ai simplifié mon commentaire, tu peux supprimer le premier et nos 2 réponses si tu le souhaites.
Oui, il y avait bien une erreur et je te remercie de me l’avoir indiquée. Elle est corrigée à présent. Il n’y a jamais de pédale sourdine sur les claviers numériques pour la bonne raison que c’est parfaitement inutile.
Je suis d’accord avec la description des pédales sur le piano à queue que tu nous présente pour la pédale de droite et du milieu. Par contre pour la pédale de gauche, je n’ai jamais entendu parler de pédale de transposition. Je suis curieuse d’en savoir plus, si tu as des infos, je suis preneuse.
Merci pour ta réponse Aurélie. « Transposition » c’est juste une autre appellation pour cette pédale de gauche, comme on peut l’appeler « una corda » et « douce ». « Una corda » tu l’as expliqué ça vient du fait que le marteau tape moins de corde ; « douce » car le son est moins fort ? coloré différemment ? je ne sais trop d’où vient cette appellation « douce » ; et enfin « transposition » parce que quand on enfonce cette pédale de gauche le son est « réduit/modifié » par transposition (=déplacement) de la mécanique, c’est ce déplacement qui fait que le marteau n’est plus en face de toutes les cordes et donc frappe sur moins de cordes 😉
On aurait pu l’appeler pédale de déplacement 😉 personnellement, je trouve que l’appellation « una corda » est la plus simple à comprendre.
Tu as raison sur ta phrase « La pédale de droite et largement utilisée par rapport aux autres et c’est aussi celle qui est la plus difficile à utiliser. »
As-tu déjà fait un article spécifiquement sur la bonne façon (techniquement parlant) de l’utiliser ? J’ai entendu certain dire qu’il faut l’enfoncer rapidement, et d’autres dire que c’est au contraire le relevé rapide réenfoncement auquel il faut s’entraîner, donc ça la fait réenfoncer très légèrement avant de jouer la note suivante devant être tenue, alors que dans la première solution ça fait enfoncer la pédale simultanément à la nouvelle note. Hum pas évident à expliquer par écrit, bref entre ces 2 solutions j’ai jamais su ni quoi faire ni comment je fais quand je joue car ça va trop vite et je pense à ce que je joue et je ne sais pas ce que je fais avec mon pied ! :p
Oui la technique de la pédale est très spécifique. Je ne vais pas rentrer dans le détail car l’étude de la pédale se fait au cas par cas pour chaque morceau et en direct. On ne peut pas tout expliquer par écrit. Le meilleur conseil que je puisse donner et d’affuter son oreille pour l’utiliser comme guide 🙂
Merci Aurélie d’avoir mis ton piano à nu pour nous montrer ce qui se passe lorsqu’on actionne les pédales. Pour quelqu’un qui aime bien tout comprendre, c’est le top.
Pour répondre à tes deux questions, mon Roland HP508 est équipé de trois pédales et celles de gauche et de droite ont les mêmes fonctions que celles décrites ici. Quant à celle du milieu, c’est une pédale tonale ou sostenuto plutôt qu’une pédale de sourdine. Dans la description, on dit que les notes jouées sont tenues quand on l’actionne.
À cette étape de mon apprentissage, je n’utilise que la pédale forte et ne sais pas encore comment mettre à profit les deux autres.
Oui c’est bien ça les 3 pédales du piano numérique ! (je viens de corriger ma coquille dans l’article.) La pédale de droite et largement utilisée par rapport aux autres et c’est aussi celle qui est la plus difficile à utiliser.
Je vois que vous êtes friands du thème des pédales. Si vous en voulez plus voici une précision importante à propos du piano à queue :
La pédale de gauche du piano à queue s’appelle « una corda ». Pour me faire bien comprendre, je reprends à la base.
Quand j’appuie sur une touche du piano à queue, le marteau vient frapper :
3 cordes pour une note dans les aigüs
2 cordes pour une note dans les mediums
1 seule corde pour une note dans le grave.
Quand j’actionne la pédale de gauche du piano à queue, le clavier et les marteaux sont légèrement décalés. Le marteau frappe sur 1 ou 2 corde-s au lieu de 3 etc… D’où le nom « Una Corda » de la pédale de gauche.
La pédale du milieu n’est pas présente sur les pianos anciens.
La pédale du milieu sur les pianos à queue modernes est intelligent : elle sert à faire résonner uniquement les touches que je choisis de faire résonner. Les étouffoirs de ses touches sont levés avec cette pédale et pas les autres.
Pour être franche, je n’ai pas fait d’erreur. C’est juste une question de vocabulaire. Mettons nous d’accord sur les mots « fonction et fonctionnement ». Quand je parle de fonction, je veux dire l’effet que le pianiste veut rendre. Quand je parle de fonctionnement, c’est bien sûr la mécanique du piano.
Après ce commentaire j’ai peur que mes lecteurs confondent la pédale du milieu et la pédale de gauche. Je te propose Maï d’écrire un nouveau commentaire pour que je puisse enlever celui-ci qui est bien confus.
Je vois que vous êtes très intéressée par le sujet car vous voulez connaitre le fonctionnement des pédales du piano à queue et ce n’était pas l’objet de mon article.
Aïe aîe, je ne m’attendais pas à ce que ce sujet fasse une telle polémique.
Mais pourquoi pas c’est un sujet intéressant.
Oups il y en en efffet, milles excuse, une erreur dans mon post, dans l’ordre des pédales pour le piano à queue j’ai inversé la pédale de gauche et celle du milieu, c’est celle du milieu qui est tonale (dite aussi sostenuto) et celle de gauche qui est transposition (dite aussi douce ou una corda). Mille excuses ! Je ne peux modifier mon commentaire, comme tu es éditrice de ton blog tu dois peut-être pouvoir modifier mon commentaire et juste inverser dans ma liste la ligne pédale du milieu et pédale de gauche.
Pour le reste, je maintiens mon commentaire. Je pense que ce qu’à voulu dire yasha en écrivant « la pédale du milieu n’est absolument pas une pédale de sourdine comme vous l’indiquez dans votre exposé » c’est en rapport avec la fin de l’article qui n’est pas cohérent avec le début. Car vous écrivez pour le numérique « 3 pédales ? C’est la configuration des pédales du piano à queue : pédale de droite : pédale de résonance ; pédale du milieu : sourdine ; pédale de gauche : pédale douce ou « una corda » » or le piano à queue n’a pas de pédale « sourdine ». Peut-être qu’un numérique a 3 pédales a une pédale sourdine (ça je ne sais pas), mais la phrase « C’est la configuration des pédales du piano à queue » sous-entend que la pédale du milieu est une sourdine dans un piano à queue, et je crois (mais je me trompe peut-être) que c’est cet aspect auquel fait référence yasha dans son commentaire.
à propos des pédales
j’ai un piiano à queue avec 3 pédales, la pédale du milieu n’est absolument pas une pédale de sourdine comme vous l’indiquez dans votre exposé
chez moi la pédale du milieu, (assez difficile à mettre en place d’ailleurs, ça demande un peu d’entrainement), permet normalement à une note ou accord d’être en forte, alors que les autres notes qu’on joue sont de sonorité normale. Vous auriez dû le préciser. merci
Bonjour Yasha,
Je n’avais pas compris mais ça y est, c’est corrigé. Merci de m’avoir avertie de mon erreur 🙂