Enfant prodige : L’autre visage de la réussite précoce
Les enfants prodiges fascinent, surtout lorsqu’ils excellent en musique. Leur talent, leur maîtrise technique et leur précocité épatent et inspirent. Mais derrière cette performance se cache souvent une autre réalité, moins abordée mais tout aussi importante. Aujourd’hui, je souhaite explorer le sujet des enfants prodiges en musique, un sujet complexe qui révèle les défis autant que les merveilles d’une telle réussite précoce.
30 Responses
Bonjour Aurélie et merci pour cette évocation.
Milos Forman a réalisé un super film »Amadeus »…(à voir..)…
L »enchaînement des notes est magique…la maitrise de l’instrument y est pour quelque chose…☺
Bon piano..à tous..
Pierre.
Bonjour Aurélie,
J’ai bien aimé les variations et la clarté de ton jeu.
J’aime toutes les sonates pour piano de Mozart en général.
J’essaie de jouer la sonate kv 545 dite « facile » (!) en autodidacte. J’en suis aux deux premiers mouvements.
C’est mon exercice préféré pour apprendre à articuler les notes et délier les doigts. Quand à l’expressivité je le trouve formateur également car il n’y a pas de pédale et il me faut demander à mes doigts d’être plus loquaces (ou sensibles) et je dois engager mon corps pour les y aider.
En fait je cherche à comprendre quelque chose que je n’arrive pas à définir vraiment encore, dans ce morceau, à la fois tendre et espiègle, comme un jeu, ou une rencontre lors d’une promenade, peut-être. J’ai l’impression que Mozart nous raconte une de ses journées de jeune ado en trois épisodes. Or je l’entends souvent interpréter d’une manière « linéaire ». C’est toute la question de la différence entre le classique et le romantisme! Je crois que je n’aurai jamais fini de le travailler…!
Mais, je trouve dans toutes tes formations des pistes qui m’orientent ou des lumières qui m’éclairent et me permettent d’avancer dans la connaissance de la musique en attendant que les doigts puissent suivre.
Merci pour tes vidéos et ton esprit « chercheur ». Ça stimule.
Bonne journée.
Bonjour
Heu c’est quoi concrètement au juste la transposition ???
bravo et merci pour votre blog !
sophie
C’est le fait de décaler le morceau dans un ton plus aigu ou plus grave. Par exemple, tu as un morceau en Do Majeur et tu le transposes en Ré Majeur. Cela veut dire que tu vas jouer ton morceau en décalant toutes les notes un ton au-dessus.
Bonjour
Merci beaucoup pour tous les conseils
J’essaie d’apprendre pour mon plaisir et inciter mes petits enfants à aimer la musique. Bonne continuation. Rose
Sur ce blog on aime le piano très fort, et on l’aime encore plus quand il est partagé en famille 🙂
Bonjour MADAME,
Je suis un élève débutant piano de 63 ans sourd D et malentendant g
PEUT ETRE AVEZ VOUS QUELQUES CONSEILS POUR DES ELEVES QUI ONT PERDU le SENS.. (partiel) .. de l’audition ..?
Ma progression est assez » barbare » en raison des hémisphères handicapés :
– le gauche doit » compléter entièrement » le droit qui est néant.
Je pratique la lecture écrite et orale pour rééduquer mon oreille gauche.
La mise en place reste difficile , notamment , avec la lecture difficile des croches :
une importante concentration et adaptation :
– 1et 2 et 3 et 4 et 1 et 2 et 3 et 4 et …compter les 1/2 TEMPS , la fatigue cérébrale s’installe vite.. ET, les sons se mélangent ..
Avec de la volonté et une pédagogie personnelle , je me force à « produire » quelques petites mélodies ..
C’est pour moi un moment de liberté de recueillir de la musique dans l’espace que mon cerveau m’accorde avec un handicap.
En espérant que vous allez bien , je vous souhaite des joyeux moments pianistiques.
Recevez, Madame, mes très respectueuses salutations.
(écrire à PIANO YAM YUS5 ) merci
Bonjour Bernard,
Après avoir interrogé une personne de mon entourage malentendante à gauche, sourde à droite et souffrant d’acouphènes, voilà ce que je peux vous conseiller.
Obliger son cerveau à être réceptif le plus souvent possible. Etre à l’affût de tous les bruits qui nous entourent, la nature, les oiseux, de tout ce qui vit autour de nous. Cela peut être même la circulation des voitures et toute la vie environnante : les enfants, les animaux etc…
Cela obligera votre cerveau à se concentrer davantage sur la musique.
Vous pouvez chanter dans votre tête tous les airs que vous connaissez.
En espérant de tout coeur que cela vous aide 🙂
Je ne sais pas si c’est parce que je n’ai pas beaucoup d’expérience au piano, mais je toruve ça mélangeant! :O
Bonjour Bruno, pouvez-vous m’en dire davantage ? Merci.
Je me perds dans la mélodie.
Merci pour ce chouette Mozart ! Ça décrasse les oreilles.
Tout à fait d’accord avec toi 🙂
Ca ne me tente pas pour l’instant
J’adore mais il va falloir m’aider
Les enregistrements sont là pour ça 🙂
merci beaucoup de m’aider ! j’écoute l’enregistrement sans cesse; le rythme commence à rentrer,mais il faut que les doigts suivent;j’ai du mal mais il le faut.
Bonjour Françoise,
patience et persévérance les doigts suivront 🙂
J’ai vraiment aimé ce passage de Mozart; j’aimerais bien jouer moi aussi cette Sonate, mais j’ai de grande difficultés au déchiffrage. Pour le moment je m’entraine avec le recueil « Dandelot » et une méthode de déchiffrage de Catherine Meyer-Garforth.
Très bonne idée que de s’entrainer au déchiffrage. Quand on progresse dans ce domaine, les portes s’ouvrent 🙂
Bonjour, c’est une première pour moi, je découvre votre blog ce matin (FB). Je viens d’ouvrir un dossier plastifié afin d’un stocker toutes vos astuces que( j’ai) et vais imprimer par la suite. J’espère que ce ne sera pas un classeur de plus sur mes étagères, et que je prendrai le temps de le compulser le plus souvent possible. J’attaque ma 12 ème année de cours avec un prof particulier. Je commence vraiment à me faire plus que plaisir sur des nocturnes que je peux déchiffrer et jouer des deux mains toute seule et corriger ensemble avec mon prof : tempo, nuances etc…Et là, c’est la 2 ème partie du travail qui commence…le déchiffrage est toujours un grand plaisir pour moi, surtout lorsqu’il s’agit d’une oeuvre que je n’ai jamais entendue et que dès la fin de la première page, je ressens cet extraordinaire coup de coeur en me disant, » c’est celle-là que je veux travailler’ et ce bonheur indicible qui va m’accompagner durant de longues semaines voire de longs mois…Il m’arrive encore de ressentir des frissons à chaque fois que je passe certaines mesures (toujours les mêmes), je ne m’en lasse pas. Et ensuite, l’aboutissement de tous ces efforts : l’audition trimestrielle. Et alors, là, : grande catastrophe ! Des la 6ème ou 7ème mesure, alors que je me sens bien et me dis (cette – fois, tu vas y arriver à le surmonter ce fichu trac)…: .les incontrôlables tremblements des épaules aux pédales, jusqu’au bout… et voilà la récompense ces mois de travail en communion parfaite avec mon oeuvre…J’ai l’impression d’avoir tout saccagé, et je m’en veux terriblement et reste plusieurs jours avant de me décider à jouer de nouveau ce morceau que j’ai tant aimé et que j’ai détesté le temps de l’audition. Voilà, c’était juste une petite présentation de ce qui semble être mon gros handicap : le trac lié probablement au manque d’assurance (inconscient car , je le maîtrise très bien mon jeu avant de partir de chez moi.) Merci à l’avance de tous les conseils que je vais pouvoir puiser sur votre blog Aurélie. A très bientôt donc. Midane.
Bonjour Midane, merci pour ton partage. Tout d’abord bravo pour ton travail et ta persevérance. Et quand au trac, des solutions existent. Il faut prendre le problème à bras le corps ! Tu peux lire en attendant l’article sur le sujet et je te conseille la visualisation, c’est très efficace. 🙂
Bonjour Aurélie,
j’aime beaucoup l’idée des 10 minutes par séance.
Je trouve également que c’est important de garder du temps pour jouer et mémoriser les morceaux plus conséquents.
Bravo pour cet article !
Merci Caro,
Déchiffrage, mémorisation….il y a tellement de pistes à explorer 🙂
Bonjour Aurélie,
Depuis plusieurs mois,Je pratique la lecture des partitions tous les jours en changeant régulièrement de partitions. J’arrive aujourd’hui à jouer directement des 2 mains des partitions simples en première lecture à environ 15% de la vitesse normale de la partition. Mais je me demande au bout d’un moment si cela ne devient pas un oreiller de paresse car de ce fait je ne cherche plus à mémoriser le morceau, je le joue en lisant sans chercher à le mémoriser. Donc à ce stade je m’oblige à apprendre par cœur. D’autre part, j’ai le sentiment que je devrais travailler aussi le jeu à l’oreille car je pense que cela devrait m’aider pour la mémorisation.
Merci pour tous tes conseils.
Un autodidacte qui a commencé le piano à 68 ans depuis 4 ans sans aucune connaissance de la musique(ni solfège, ni instrument) et je joue tous les jours avec grand plaisir.
Daniel
Tout d’abord, bravo Daniel pour ton courage de travailler la lecture quotidiennement. C’est exactement ce qu’il faut faire pour progresser en déchiffrage de partition. Quand à devenir un pianiste accompli, cela ne suffit pas. Tu as bien raison, il faut continuer à travailler l’oreille et mémoriser ses morceaux.
Encore bravo pour ton dynamisme 🙂
Merci pour ces conseils je vais essayer 😉 Après c’est comme si on lisait dans un autre alphabet que le notre !
Bonjour Antoine,
Oui, on dit souvent que le musique est un langage. Si nous réussissons à comprendre ce que nous lisons pour la première fois, nous pouvons faire de la musique en lisant pour la première fois une partition.
Je retiens l’idée de la transposition que je ne pense pas à faire. Pour le reste, grâce à ma professeur de piano, Caroline, j’ai bien améliorer mon niveau de déchiffrage avec la lecture globale, la simplification, le fait de jouer jusqu’au bout du morceau, du moment qu’on respecte le rythme. Avec un peu de ténacité, ça marche !!
Bonjour Nathalie, merci pour ton témoignage. La ténacité est la clé du succès 🙂